Description
Contexte
Les états européens ont constaté, après étude, que les savoirs de base – lire, écrire, compter – étaient insuffisants pour anticiper les évolutions socio-économiques. Dans les années 90 on a commencé à parler des compétences clés car on s’est aperçu que les savoirs de base (lire, écrire et compter) étaient insuffisants pour suivre l’évolution de la société.. En 2000, le sommet européen de Lisbonne a estimé « identifier et définir les compétences clés nécessaires à l’épanouissement personnel, la cohésion sociale et l’employabilité ». Ses travaux ont abouti au cadre de référence qui définit les compétences clés pour l’éducation et la formation tout au long de la vie . En 2006, le Parlement européen a défini 8 domaines de compétences clés nécessaires pour apprendre, vivre et travailler et notamment parmi celles-ci, celle d’« Apprendre à apprendre ».
Les travaux du CRAPEL à Nancy (Holec, Duda, Gremmo, Barbot) ainsi que ceux autour de l’éducabilité cognitive (Loarer) avaient déjà souligné l’importance de cette compétence dans les dispositifs à visée autonomisante et l’avait placée comme objet d’apprentissage en tant que tel (dès les années 70). Portine soulignait également que « Apprendre à apprendre, c’est viser sa propre transformation d’individu en apprenant en fonction des contextes. Apprendre à apprendre, c’est donc se préparer à être autonome. » (1998)
Contenus et modalités de travail
- Présentation globale et succincte de la notion « apprendre à apprendre », des enjeux pédagogiques (développement des stratégies d’apprentissage pour une acquisition plus rapide)
- Echanges avec les participant(e)s autour de leurs contextes pédagogiques, des typologies des publics accompagnés, des outils et supports mis en œuvre autour de la thématique
Appropriation de la notion à travers l’élaboration (par petits groupes) d’une séance pédagogique incluant des activités en lien avec l’apprendre à apprendre.